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La pastorale de L'EGLISE GALLICANE

     L'EGLISE GALLICANE confère les sept Sacrements:

 

    -Baptême

    -Confirmation

    -Eucharistie

    -Pénitence

    -Mariage

    -Ordre

    -Onction des malades

 

Ceux-ci se doivent d'être conférés dans nos chapelles, lieux consacrées. Toutefois, par les contraintes liées à la lois de 1905, il nous arrive de les conférer hors de nos chapelles.

La réception des Sacrement du Baptême et du Mariage est obligatoirement précédée d'une préparation au cours de laquelle l'accent est mis :

     -sur la signification du Sacrement en général

     -sur la signification, la portée et l'engagement du Sacrement du Baptême ou du Sacrement du Mariage.

 

Cette préparation, dans son organisation, s'adapte à l'emploi du temps et aux contraintes des récipiendaires.

Les religieux de notre Paroisse assurent également une pastorale d'écoute. 

 

Dans un environnement propice à l'ouverture des cœurs,les personnes en souffrance pourront trouver le réconfort.

Ces moments privilégiés seront toujours précédés et suivis par un temps de prières.

 

Homélie de la Fête paroissiale

Saint Jean Marie VIANNEY  LE SAINT CURE D’ARS

 

2014

 

    Le prêtre se signe + en commençant l’homélie

 

 

          Mes frères et mes sœurs, en ce dimanche 3 Août 2014, nous voici réunis en cette Chapelle afin de célébrer  avec toute la dévotion possible notre fête Paroissiale dédiée à Saint Jean-Marie VIANNEY, le Saint Curé d’ars. Cette fête est, pour notre Paroisse, un des moments les plus importants de l’année liturgique. Et plus encore aujourd’hui.  Oui, aujourd’hui, Dieu nous fait une très grande Grâce en nous gratifiant de la présence  de Son Excellence Monseigneur Thierry TEYSSOT, Evêque-Primat de notre Eglise, l’Eglise Gallicane + Tradition Apostolique de Gazinet +. Que dire de Monseigneur sans froisser son indiscutable humilité ? Alors, restons sur des faits. Son Excellence Monseigneur Thierry TEYSSOT est le plus jeune Primat de notre Eglise. En effet, le décès prématuré de son prédécesseur Son Excellence Monseigneur Patrick TRUCHEMOTTE le 12 Décembre 1986 a conduit notre Eglise à élire le Père Thiery TEYSSOT  Évêque- Primat de notre Eglise. Ainsi, le 7 Juin 1987, Mr l’Abbé Thierry TEYSSOT, Vicaire général pour le clergé, devient Monseigneur Thierry TEYSSOT, Evêque-Primat de l’Eglise Gallicane + Tradition Apostolique de Gazinet+. Mais, je n’en resterais pas qu’aux faits. Non, je parlerai de la grande piété de Monseigneur, de sa pratique religieuse qui est un exemple pour nous tous, son clergé ; de sa grande capacité d’écoute, de sa douceur mais aussi, lorsque les circonstances l’exigent, de sa grande et fraternelle fermeté. Monseigneur est notre Pasteur et nous les religieux ses brebis. Et qu’il est doux à la brebis que je suis d’être sous la houlette d’un tel pasteur. Monseigneur est pour moi un véritable Père en religion. Mais, cessons là, car je crains d’avoir vraiment froissé l’humilité de Monseigneur.

 

Alors, tout à l’heure, j’ai parlé de joie en évoquant la présence parmi nous de Monseigneur. Mais, une joie peut en cacher une autre. Cette autre joie prend la forme de Dame Sylvie, l’épouse de Monseigneur. Et pourquoi Dame ? Parce qu’elle est diaconesse de notre Eglise depuis un certains nombre d’années que la politesse m’interdit de citer.

 En tous cas, je  ne peux parler de Monseigneur sans parler de son épouse, ni de son épouse dans parler de Monseigneur. 

 Comme vous pouvez le constater, notre clergé, fidèle en cela à la Tradition du premier millénaire de l’Eglise, peut se marier.  Cette possibilité permet donc à nos prêtres d’être des gens équilibrés.

Nos prêtres sont  des hommes qui doivent  exercer une activité salarié car ils ne sont, en rien, rémunérés par notre Eglise.

Nos prêtres sont aussi des hommes qui, du fait de l’annulation de la règle disciplinaire du célibat, peuvent avoir une vie de famille classique avec épouses et enfants et ainsi en connaitre les joies  et  en mesurer également toute la difficulté.

Nos prêtres sont aussi et surtout des hommes de Dieu qui vivent pleinement leur ministère sacerdotal.

Mais, comprenons bien que la tâche n’est guerre aisée ! Mener de front ces trois activités est une véritable gageure qui place l’épouse du prêtre dans une position stratégique. Sans son appui et son soutien inconditionnels, le prêtre de notre Eglise ne peut rien. On dit souvent que derrière un grand homme se trouve une grande femme. Cela est vrai. Mais dans notre Eglise, je pense que, si nos prêtres ne sont pas obligatoirement  des grands hommes, leurs épouses sont indiscutablement des grandes femmes.

Je voudrais également remercier pour sa présence Mr l’Abbé Laurent EPLE qui est le Recteur de la Paroisse dédiée à  Notre Dame d’Afrique. Cette Paroisse se situe au MUY dans le Var. Mr l’Abbé Laurent EPLE, outre qu’il soit un ami cher, est un grand bienfaiteur de notre Paroisse.

Je souhaite aussi remercier Mr l’Abbé Patrick DUPUY qui est rattaché à la Paroisse de Caussade dédiée à Notre Dame de Fatima et à Saint Expédit. Le Recteur en est Mr l’Abbé Jean-Pierre PREVOT.

Et je n’oublierai pas de citer également Frère Jacques BEUTIS accompagné de son épouse qui nous font l’honneur de venir s’associer à notre joie.

Et enfin, je désire vous remercier à vous toutes et tous qui êtes présents ici en ce jour. Par votre dévotion, par votre participation à cette Sainte Messe, vous rendrez notre Fête paroissiale plus belle encore. 

Mais, chers frères et sœurs, revenons, si vous le voulez bien, à ce qui occupe notre dévotion en ce jour : Saint Jean-Marie VIANNEY.

 

Aujourd’hui est, pour nous, jour d’une grande fête et celle –ci ne doit pas seulement illuminer nos cœurs, mais aussi le cœur de millions de prêtres sur cette terre.

Mes frères et mes sœurs, parler du Saint Curé d’Ars est une véritable gageure tant sa vie au service de Dieu et de ses frères fut riche. Il est l’exemple parfait de la Charité, cette troisième Vertu Théologale qui nous fait obligation d’aimer Dieu et notre prochain comme nous-mêmes. Cette même Charité, comme nous l’explique notre catéchisme, doit concourir à assurer le salut de nos âmes. Saint Jean-Marie VIANNEY est, depuis 1929, le Saint Patron de tous les prêtres de l’univers. Son parcours, sa vie, ses indéniables qualités pastorales, sa Charité, son amour de Dieu et de Jésus-Christ, sa dévotion envers la Sainte Vierge et Sainte Philomène font véritablement de lui l’exemple que nous donne à méditer notre Eglise. Si vous le voulez bien, relatons, en un premier temps et ce rapidement la vie du Saint Curé d’Ars.

 

Jean-Marie Vianney est  né à Dardilly dans le diocèse de Lyon d’une famille de pieux cultivateurs. Il donne, dès son enfance, de nombreux indices de sainteté. Quand, âgé de huit ans, il garde les brebis, il a coutume, tantôt d’apprendre à d’autres enfants par sa parole et son exemple à réciter le Saint Rosaire agenouillés devant l’image de la Mère de Dieu, tantôt de confier le troupeau à sa sœur ou à quelque autre et de se rendre dans un lieu solitaire où il vaque plus librement à l’oraison devant une statue de la sainte Vierge. Chérissant les pauvres et à travers eux Dieu le Père, il fait ses délices de les amener par groupes dans la maison de son père et de les aider en toutes manières. Ensuite, il est confié au curé du bourg d’Écully pour recevoir l’enseignement littéraire. Toutefois, comme ses dispositions pour l’étude sont  peu développées, il y rencontre des difficultés presque insurmontables. Alors, implorant le secours divin dans le jeûne et l’oraison, il se rend en mendiant au tombeau de saint François Régis pour demander plus de facilité à s’instruire. Il est entendu. Et  celui que les examinateurs hésitent à admettre au Sacrement de l’Ordre finit par triompher de leurs craintes et ce  par sa piété, son humilité, sa dévotion à Marie. Après avoir suivi avec effort et peine les cours de théologie, Jean-Marie est ordonné prêtre par Mgr Simon le 13 août 1815 au grand Séminaire de Grenoble.

    Nommé vicaire du bourg d’Écully, Jean-Marie s’applique de toutes ses forces sous la direction et à l’exemple de son curé, à atteindre les degrés les plus élevés de la perfection pastorale. Trois ans plus tard, il est envoyé au village d’Ars qui devait être rattaché peu de temps après au diocèse de Belley. Comme un ange venu du Ciel, il renouvelle la face de sa paroisse. Il  la rend florissante de toute négligée et abandonnée qu’elle était devenue, obéissant ainsi au saint conseil qui lui avait été donné : «Allez, mon ami. Il n’y a pas beaucoup d’amour de Dieu dans cette paroisse ; vous en mettrez». Pourtant, la tâche se révèle ardue, le constat étant déplorable. L’ignorance des premiers éléments de la Foi y est générale, la maison de Dieu négligée, presque abandonnée ; l’usage des Sacrements oublié, le jour du Seigneur inobservé, les danses et les festivités en tout genre ayant remplacé le culte dû à Dieu, le culte de latrie. Cependant,  rien n’aura raison de la vaillance et de la détermination du Saint Curé d’Ars.  Bien au contraire ! Il visite en grande charité chacun des habitants. Il  parle au peuple avec tant d’amour de Dieu que tous, avec lui, fondent en larmes. Pour la protection des jeunes filles délaissées, un asile est bâti. Il le nomme la Providence, et le soutient à l’aide de ressources plus d’une fois fournies par Dieu. Des écoles sont ouvertes aux enfants des deux sexes. Le Culte de la Vierge Immaculée et  de sainte Philomène sont  l’objet de la tendre piété des âmes. Bientôt, l’heureuse bourgade se voit partout réputée comme une école de toutes les Vertus. De plus, le Saint Curé d’Ars est  assidu de nombreuses heures chaque jour au confessionnal qui se voit « pris d’assaut ». Il   dirige ainsi les âmes et soulage les consciences. La nuit, son sommeil, perturbé par celui qu’il nomme le « grappin », ne dure que trois heures.  Souvent, ses jeûnes se révèlent  fréquents et il n’accorde à sa faim que la plus misérable des nourritures et  à sa soif un simple verre d’eau.  Non moins extrême est la pauvreté qu’il s’impose pour Dieu. Poussant la Charité jusqu’à sa limite la plus extrême, tout ce qu’il a  revient  aux pauvres.  Satan, le « grappin », son « grappin »  ne peut souffrir une si grande vertu dans ce lieu qui lui semblait acquis. Il le tourmente, d’abord, par diverses vexations et le combat ensuite ouvertement, comme l’atteste de nombreux témoignages.  Mais, pour l’Amour de Dieu,  Jean-Marie souffre patiemment les afflictions les plus pénibles.

 

Souvent invité par les curés voisins à venir, comme le font les missionnaires, à pourvoir au salut des âmes en prêchant et en entendant les confessions, il est toujours prêt à rendre service à tous. Enflammé de zèle pour la Gloire de Dieu, il réussit à établir des missions avec les exercices pieux qu’elles comportent, et ce en plus de cent paroisses et à les assurer par des fondations. Entretemps, Dieu fait éclater le mérite de son serviteur par des miracles et des dons surnaturels. Telle est l’origine de ce célèbre pèlerinage qui, durant vingt ans, voit affluer à Ars près de cent mille hommes et femmes. Ces personnes de toute condition et de tout âge viennent, non seulement de la France et de l’Europe mais même des régions les plus éloignées de l’Amérique. Fait remarquable à une époque où la communication n’est que balbutiement.

 

Les pèlerins viennent, non seulement attirés qu’ils sont par la pensée de voir un prêtre enrichi des faveurs du Ciel, scrutant ainsi les plus intimes secrets des âmes ; mais amenés aussi par le désir de recourir à ses conseils, et surtout de découvrir les plaies de leurs cœurs dans le Sacrement de Pénitence. Jean-Marie Vianney se donne tout entier à ce jugement, à cette direction des consciences, négligeant pour cette œuvre repos, sommeil, nourriture. Il  y consacre dix-sept heures de ses journées, sans un jour de relâche. Par deux fois, se considérant indigne de la tâche confiée par Dieu, il fut tenté de fuir. Ses paroissiens le cherchèrent et le ramenèrent. Il l’avoua lui-même plus tard : « j’ai fait l’enfant ». Épuisé moins par la vieillesse que par les labeurs, il meurt au jour qu’il avait prédit, le 4 août de l’an mil huit cent cinquante-neuf, étant âgé de soixante-treize ans. Beaucoup de miracles l’ayant signalé, il est béatifié par Pie X en 1904  et canonisé par Pie XI en l’année jubilaire mil neuf cent vingt-cinq. Le même Pape étend sa fête à l’Église Universelle. Il est nommé patron de tous les curés de l'Univers par le pape Pie XI en 1929.

     Voilà, mes frères et mes sœurs, en quelques mots bien dérisoires relatés la vie et les mérites du bon Saint Curé d’ars. Celui-ci a été donné en Saint Exemple  et ce pour l’édification de nos âmes, nous les prêtres, mais aussi de façon générale, pour tous les fidèles. Nous l’avons vu, le Saint Curé d’ars n’a jamais brillé par ses qualités dites intellectuelles, mais il avait découvert que Dieu se servait par le cœur et par l’âme. Et là point d’intellect, point de réflexion. Juste l’action, l’action d’aimer celui qu’il  appelait le Bon Dieu. Et cet Amour du Bon Dieu a inspiré toute sa vie, a façonné son sacerdoce jusqu’au plus haut point que puisse atteindre un homme de Dieu. Toutefois, deux axes ont dirigé cette vie exemplaire ou plutôt deux Sacrements : la Sainte Eucharistie et la Pénitence. 

La Sainte Eucharistie est, pour notre bon Saint Curé d’ARS, le sommet de la vie sacerdotale. Ne dit-il pas : « Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au Saint Sacrifice de la Messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes et la Messe est l’œuvre de Dieu. Le Martyre n’est rien en comparaison : c’est le sacrifice que l’homme a fait à Dieu de sa vie ; la Messe est le sacrifice que Dieu a fait à l’homme de son corps et de son sang ». Mais avant tout, la présence réelle de Notre Seigneur Jésus Christ faisait déborder son âme d’Amour pour Dieu. Inspirons-nous de la parole du Saint Curé d’ars : «  Notre Seigneur est là, caché, qui attend que nous venions Le visiter et Lui faire nos demandes. Voyez comme Il est bon ! Il s’accommode à notre faiblesse. Dans le Ciel, où nous serons triomphants et glorieux, nous Le verrons dans toute sa Gloire ; s’Il se fût présenté maintenant avec cette Gloire devant nous, nous n’aurions pas osé L’approcher ; mais Il se cache comme une personne qui serait dans une prison et nous dit : « Vous ne me voyez pas, mais cela ne fait rien ! Demandez-moi tout ce vous voudrez, je vous l’accorderais ». Il est là dans le Sacrement de son Amour qui soupire et intercède sans cesse auprès de son Père pour les pécheurs. Même au moment d’entrer dans une église, le bon Saint curé d’Ars nous fait remarquer le Trésor qui se cache dans le Tabernacle : « Mes enfants, quand vous entrez à l’Eglise et que vous prenez l’eau bénite, quand vous portez la main à votre front pour faire le signe de la Croix, regardez le Tabernacle : Notre Seigneur Jésus-Christ l’entrouvre au même moment pour vous bénir. Ah ! Si nous avions les yeux des Anges, en voyant Notre Seigneur Jésus-Christ qui est présent sur cet Autel et qui nous regarde, comme nous L’aimerions ! Nous ne voudrions plus nous en séparer, nous voudrions toujours rester à ses pieds : ce serait un avant-goût du ciel, tout le reste nous deviendrait insipide ». Les pensées du Bon Saint Curé d’Ars concernant la Sainte Eucharistie sont profusion et nous montrent, si cela était nécessaire, l’Amour qu’il porte à Notre Seigneur, ainsi qu’au Père Eternel, celui qu’il avait coutume d’appeler le Bon Dieu. Car il vivait pleinement la Sainte Eucharistie et Celle-ci devenait sa nourriture spirituelle, mais pas seulement. Certains de ses contemporains affirment, qu’à certaines périodes de son sacerdoce, la Sainte Eucharistie était, réellement et seulement,  sa seule nourriture. Une fois son âme rassasiée, il se dirigeait vers le confessionnal. Il connaissait la valeur inestimable de ce Sacrement de Pénitence  et quelle importance il revêt dans l’Economie du Salut. On ne peut tromper le bon Dieu et le Pénitent doit en faire la contrition, la confession et la pénitence afin de recevoir l’absolution du prêtre. C’est pour assurer le salut des âmes et les gagner définitivement à Dieu que le Bon Saint Curé d’Ars passait jusqu’à dix-sept heures par jour dans le confessionnal. Il fut, en cela, un parfait exemple de la Charité chrétienne. Mais écoutons ce que le Bon Saint Curé d’ars disait du Sacrement de la Pénitence : «  Mes enfants, dès qu’on a une petite tâche sur son âme, il faut faire comme une personne qui a un beau globe de cristal qu’elle garde soigneusement. Si ce globe prend un peu de poussière, quand elle s’en aperçoit, elle y passe une éponge. Voilà ce globe clair et brillant ! De même, dès que vous apercevez une petite tâche sur votre âme, prenez de l’eau bénite avec respect, faites une de ces bonnes œuvres auxquelles la rémission des péchés est attachée : une aumône, une génuflexion au Très Saint Sacrement, l’assistance à une Sainte Messe et votre âme resplendit ».  Pour lui, ce Sacrement  a la vertu unique de nous réconcilier avec le Bon dieu et Celui-ci l’a instauré par Amour pour sa création : «  Mes enfants, on ne peut pas comprendre la bonté que  Dieu a eue pour nous instituer ce grand Sacrement de Pénitence. Si nous avions eu une grâce à demander à Notre Seigneur, nous n’aurions jamais pensé à Lui demander celle-là ; mais Il a prévu notre fragilité et notre inconstance dans le bien, et son Amour L’a porté à faire ce que nous n’aurions pas osé Lui demandé ». Dieu ne demande rien ! Dieu donne au-delà de notre espérance ! Dieu nous aime ! Mais, sous des apparences parfois trompeuses, le Bon Saint Curé d’ARS met l’accent sur la qualité de la confession : « Mes enfants, il y a des personnes qui font de mauvaises confessions sans bien s’en rendre compte. Ces personnes disent : « je ne sais pas ce que j’ai….. »Elles sont tourmentées et ne savent pas pourquoi…. Elles n’ont pas cette agilité qui fait aller droit au Bon Dieu ; elles ont je ne sais quoi de lourd, d’ennuyé qui les fatigue. Mes enfants, ce sont des péchés qui restent, souvent même des péchés véniels pour lesquels on a de l’affection. Il y en a qui disent bien tout, mais ils n’ont pas de repentir et ils font la Sainte Communion là-dessus…. Voilà le Sang de Notre Seigneur profané ! On va à la Sainte Table avec un certain ennui. On dit : « cependant, j’ai bien accusé tous mes péchés ». Et on communie dans ce doute. Voilà une communion bien indigne, sans qu’on s’en soit presque aperçu ». Et surtout, le Bon Saint Curé d’Ars met bien l’accent sur le repentir, sur cette volonté qui doit être nôtre de ne pas retomber dans les mêmes péchés : « Mes enfants, il faut bien demander le repentir. Il faut, après sa confession, planter une épine dans son cœur et ne jamais perdre ses péchés de vue. Il faut faire comme l’Ange a fait à Saint François d’Assise : il lui a planté cinq dards qui ne sortiront jamais ».

 

Voilà, mes frères et mes sœurs, présentés en quelques mots bien dérisoires  celui que l’Eglise nous donne en Saint exemple. Je ne puis que vous engager à découvrir plus avant sa vie et son œuvre et cela au cours d’une démarche personnelle. On ne connait jamais assez les Saints que Dieu nous donne.

Au centre de toute la vie de Saint Jean-Marie VIANNEY, le Saint Curé d’Ars, il y donc  eu la Sainte Eucharistie qu’il célébrait et adorait avec dévotion et respect. Une autre caractéristique fondamentale de cette extraordinaire figure sacerdotale était le ministère assidu des confessions. Il reconnaissait dans la pratique du sacrement de la pénitence l’accomplissement logique et naturel de l’apostolat sacerdotal, en obéissance au mandat du Christ : "Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus". Saint Jean-Marie Vianney se distingue donc comme un confesseur et maître spirituel excellent et inlassable. 

Voilà mes frères et mes sœurs le Saint Homme que je souhaitais vous présenter en ce jour. Il est l’un des Saints Patrons de cette Chapelle, l’autre étant le Sacré-Cœur de Jésus. Le choix d’associer le Sacré Cœur et le Saint Curé d’Ars n’est pas fortuit. Il est, bien au contraire, délibéré et est à même de nous conduire au Ciel. En effet, Saint Jean ne nous rapporte-t-il pas de la bouche de Notre Seigneur Jésus-Christ au Chapitre XIV, verset 6 : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par Moi ». Personne ne va vers le Père sans passer par moi ! Personne ne va au Cœur du Bon Dieu sans obligatoirement passer par le Cœur de Jésus. Et comment atteindre le Sacré Cœur de Jésus, sinon en suivant, pas à pas, le Saint Exemple que nous donne le Saint Curé d’Ars. Saint Jean-Marie Vianney nous montre le Chemin sur cette terre et nous montre et nous ouvre, comme il l’avait promis à l’enfant rencontré sur le chemin d’Ars, le Chemin du Ciel.

 

Mais, mes frères et mes sœurs, j’ai été bavard, trop bavard, Je prie, Monseigneur, de bien vouloir m’en excuser ; mais lorsque je parle du Saint Curé d’Ars, le temps,  lui-même, n’existe plus. 

Alors, je me tais enfin  et je cède la parole à Son Excellence Monseigneur Thierry TEYSSOT.

 

     Le prêtre se + signe en terminant l’homélie.

     Abbé Michel Secomandi

 

Chapelle du Saint Curé d'Ars de Castelnaudary

placée sous la juridiction canonique de

L'EGLISE GALLICANE

 + Tradition Apostolique de Gazinet +

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